Benoit Ferre
Plus engagé dans un débat avec la tradition libérale de J. Rawls, Charles Taylor semble passer à côté de la critique néo-foucaldienne du néolibéralisme, pourtant souvent invoquée pour comprendre et affronter le déclin démocratique. Son attachement à la cohésion sociale le détourne-t-il d’identifier une « gouvernementalité » clivante à l’oeuvre ? Ou permet-il au contraire de corriger cette perspective, en prenant davantage au sérieux les agents et leur socialisation, en démocratie ?