Les profondes évolutions que connaissent nos sociétés depuis les années 1980 – notamment sur les plans économique et technologique – entraînent continûment de nouveaux risques, et l’altération de ceux dont elles ont appris à se prémunir (Ulrich Bech, François Ewald).
Plus engagé dans un débat avec la tradition libérale de J. Rawls, Charles Taylor semble passer à côté de la critique néo-foucaldienne du néolibéralisme, pourtant souvent invoquée pour comprendre et affronter le déclin démocratique. Son attachement à la cohésion sociale le détourne-t-il d’identifier une « gouvernementalité » clivante à l’oeuvre ? Ou permet-il au contraire de corriger cette perspective, en prenant davantage au sérieux les agents et leur socialisation, en démocratie ?
Soulignant la portée éthique et politique de la fiction littéraire des Nouvelles lettres portugaises (1974), ce projet de thèse conjugue la littérature féministe, l‘Ethical Turn de Stanley Cavell et Cora Diamond et le thème de la révolte politique, à partir d’un corpus franco-portugais